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La petite feuille de chou

9 avril 2006

La malbouffe hospitalière.

La malbouffe hospitalière.

Le rapport entre le plaisir de manger et celui de vivre n'est plus à démontrer, tant ça semble couler de source!

Le rapport entre l'appétit d'une personne malade et ce qui est présenté sur son plateau repas, ne semble pourtant pas aussi évident pour les établissements recevant des malades!

L'accent est mis sur l'hygiène qui doit être draconienne, et l'équilibre diététique du repas.

Il est certain que faire de la cuisine de collectivité, qui réponde à ces deux critères, le plus souvent servie à la place pour des malades alités ou au moins confinés dans leur chambre, n'est pas une mince affaire.

Cependant, il y aurait de gros efforts à faire; déjà côté visuel!

Très souvent, un malade manque d'appétence de par sa maladie.

Pour cette raison, une fois pris en charge médicalement, le moment du repas devrait représenter pour lui une pose agréable, où en plus de se restaurer il puisse trouver un peu de plaisir dans sa journée de souffrances. Un repas appétissant devrait donc faire partie du traitement physique et moral!

Si on lui sert un plateau repoussoir, comment pourra-t-il retrouver le plaisir de la vie et l'envie de manger qui lui font défaut?

Pourtant, on le sait, un climat positif contribue largement à la guérison du patient, et la "bouffe" pour le Français moyen est une chose importante.

Lorsqu'on voit ne serait-ce que la vaisselle et le plateau dans lesquels sont servis les repas, cela n'invite déjà pas à l'appétit!!!

Tout y est mis pêle-mêle: le chaud, le froid sur un plateau qui couvre à peine le dessus de la table roulante! Et le contenu des récipients est le plus souvent des moins tentants…

Et ce verre mis le matin, gardé ainsi pour la journée complète avec la bouteille d'eau à température ambiante ne donne pas non plus envie de boire! Ne nous étonnons pas que bien des malades ne s'hydratent pas en suffisance tout en ayant un verre et une bouteille à portée de main… Pourquoi ne pas mettre au moins un jus de fruit frais avec le repas?

Qu'on ne me parle pas de prix! Quand on voit ce que par ailleurs coûte la journée d'hôpital, même les jours où le malade ne reçoit aucun soin spécifiquement coûteux, la différence entre le prix d'un repas vraiment mangeable et l'autre ne pèse pas bien lourd dans la balance. D'autant, comme dit précédemment, que les bienfaits d'un repas consommé avec plaisir sont prouvés!

Dans certains établissements les gens sont physiquement assez valides pour partager leurs repas dans un réfectoire commun. Là encore, trop de ces maisons de santé servent des repas insipides dans un décor désolant de type cantine.

Les personnes en longue convalescence ont, là encore, bien souvent un manque d'appétit chronique.

Ce ne sont pas les paroles du médecin affirmant "il faut manger" qui changeront la donne, mais bien le contenu de plats présentés et le lieu dans lequel ils seront pris.

Médecins, chefs de cliniques, et économes des établissements hospitaliers, allez donc manger durant une semaine matin midi et soir dans les conditions des malades et vous comprendrez peut-être enfin, de quoi je parle!

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9 avril 2006

Bonjour, j'arriiiiive!

Amis lecteurs, bonjour!

"Encore un nouveau blog!" direz-vous?

Oui, un nouveau!

Je vais tenter ici de vous faire partager quelques une de mes réflexions, en espérant qu'elle trouveront auprès des lecteurs un certain écho!

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La petite feuille de chou
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